La ligne Tulle POC & Tramway - Argentat 32 km ses gares: Tulle - Laguenne - St Bonnet-Avalouze - Pandrignes / St Paul - Saint Sylvain - Forgès - St Chamant - Argentat .
La Ligne de tramway à voie métrique Aubazine - Beaulieu avec embranchement vers Turenne : 57 km Principales gares et arrêts : Aubazine - Le Bourret - Lanteuil - Le Moulin à Papier - Le Moulin du Faure - Beynat - Le Planchat - Sérilhac - Le Bosplos - Marcillac-Lostanges - Puy d'Arzac-Tudeils - Les Nonards - Moulin-Abadiol - Beaulieu sur Dordogne avec embranchement à partir de Le Bosplos : St Bazille de Meyssac - St Julien Maumon - Meyssac - Collonges La Rouge -Noailhac - Ligneyrac – Turenne.
Mode de transport urbain par définition, les Tramways corréziens ont pourtant assuré le transport des personnes et des marchandises en pleine campagne. Pourquoi cette dénomination très urbaine de « Tramway » ? Tout simplement parce qu’une partie du trajet suivait simplement la route existante.
Le Tramway de la Corrèze, un réseau ferré à voie étroite d’intérêt local, a été inauguré en 1913 et a fonctionné jusqu’au 31 décembre 1959, date de la suppression des tramways à vapeur. Il se composait initialement de trois lignes : Tulle -> Ussel - La Rivière de Mansac –> Juillac - Aubazine –> Beaulieu.
Comme pour le « Paris Orléans-Corrèze », ces lignes ont été créées par la loi Freycinet de 1897, visant à établir un réseau de transport d’intérêt général. Trois projets approuvés entre 1903 et 1907 ont été déclarés d’utilité publique en 1908. Le choix s’est porté sur des régions sans desserte ferroviaire, offrant une connexion avec le réseau du Paris Orléans. Plus spécifiquement, les tramways avaient pour objectif de dynamiser l’activité forestière et l’élevage avant que d’assurer le transport des personnes.
Ce réseau a marqué l’histoire locale par son rôle dans le développement économique et son statut de dernier réseau de tramways à vapeur en France. Il a également marqué le patrimoine local par la construction d’ouvrage d’art (viaduc de Lantourne, Viaduc des Rochers Noirs, Tunnels), d’ouvrages techniques (Citernes) et de gares. Ces dernières avaient pour particularité d’être classées en 3 catégories (« classes ») en fonction de leur niveau d’équipement et d’infrastructures : Les gares de 1re classe disposaient d'une halle à marchandises, d'un bâtiment en pierre avec bureau, salle d'attente et WC, et d'un abri couvert ouvert sur les côtés. Les gares de 2e classe, disposaient d'une halle à marchandises, avec un bureau et un abri couvert. Les gares de 3e classe, constituées d'une halle à marchandises et d'un abri couvert, non fermé, avec un petit local pour les billets.
En voiture à nouveau!
Etape 8
Petit patrimoine
CD1501